Tu cherches à signer plus de clients, mais ta prospection ressemble à du tir à l’aveugle ? Tu n’es pas seul. Beaucoup balancent des mails ou passent des appels sans réelle stratégie… puis s’étonnent des résultats médiocres. Créer un plan de prospection solide, c’est comme passer du freestyle au GPS : tu sais où tu vas, comment y aller, et tu gagnes un temps fou. Si tu veux convertir plus, plus vite, reste bien accroché : la suite va t’éviter bien des erreurs.
Avant même de penser à envoyer ton premier message ou décrocher ton téléphone, pose-toi cette question simple : à qui tu veux vraiment vendre ?
Cibler “tout le monde” revient à ne parler à personne. Tu dois être chirurgical.
Ton ICP, c’est le portrait-robot de l’entreprise idéale à prospecter. Pour le définir, pense à :
La taille de l’entreprise (nombre de salariés, CA)
Le secteur d’activité
La zone géographique
Le cycle de vente moyen
Les outils déjà utilisés (CRM, ERP, etc.)
L’idée, c’est de viser ceux qui ont le plus gros besoin de ton produit ou service, et donc, le plus fort potentiel de conversion.
L’ICP te donne le cadre, mais maintenant il faut mettre un visage derrière l’entreprise. Qui est la personne que tu vas contacter ?
Pense aux :
Fonction et rôle (ex : Responsable marketing, CEO, Sales Ops…)
Objectifs individuels
Problèmes qu’elle rencontre au quotidien
Canaux de communication préférés (email, LinkedIn, téléphone…)
Ici, ton but est de personnaliser tes approches : un CEO ne réagit pas comme un CRM manager.
Tu veux trouver de nouveaux prospects ? Commence par regarder qui sont tes meilleurs clients actuels :
Qui achète vite ?
Qui est le plus rentable ?
Qui te recommande ?
Croise ces infos avec ton CRM pour segmenter ta base de données et construire un fichier de prospection propre, bien ciblé.
Un bon plan de prospection commerciale, c’est pas juste “envoyer des mails à froid”. C’est une machine bien huilée, qui transforme des contacts en clients, avec méthode et efficacité. Voici les étapes de la prospection incontournables à suivre.
Tu veux “trouver des clients” ? Ok, mais encore ? Pose-toi les bonnes questions :
Combien de nouveaux leads veux-tu générer par mois ?
Quel taux de conversion viser ?
Quel chiffre d’affaires espérer sur ce canal ?
Pense à fixer des objectifs de prospection SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes, temporels) pour ne pas naviguer à l’aveugle.
Tous les canaux ne se valent pas. Et surtout, tous ne sont pas faits pour ton public cible. Voici les plus fréquents :
Emailing : idéal pour de la prospection à froid, scalable, mais attention à la délivrabilité.
Téléphone : direct, humain, mais plus chronophage.
LinkedIn (et autres réseaux sociaux) : parfait pour du social selling ciblé.
Salons pros et événements : top pour les secteurs B2B et les relations en face à face.
Inbound (SEO, contenu, formulaires…) : à combiner pour maximiser la conversion des leads “chauds”.
Multiplie les points de contact, mais ne t’éparpille pas : mieux vaut 2 canaux bien maîtrisés que 6 mal exploités.
Un message générique, c’est un message ignoré. À chaque étape de ton séquence de prospection, tu dois :
Montrer que tu connais le contexte du prospect
Mettre en avant un bénéfice clair
Proposer une prochaine étape simple (rendez-vous, ressource à télécharger, etc.)
Astuce : crée des scripts pour rester cohérent, mais adapte-les à chaque profil pour rester humain.
Un bon plan, c’est aussi un bon timing. Planifie :
Le nombre de prospects à contacter chaque semaine
Les relances (combien, quand, par quel canal ?)
Les moments forts de la semaine (ex : pas de cold call le vendredi à 16h)
Mets en place un planning de prospection régulier, et surtout : tiens-toi-y.
Tu peux avoir le meilleur script du monde… si tu bosses encore sur un fichier Excel bricolé, t’es foutu. Les bons outils de prospection font toute la différence entre un commercial débordé et un autre qui enchaîne les rendez-vous qualifiés sans transpirer.
Ton logiciel CRM, c’est ton QG. Si tu n’en as pas, commence là. Et si tu en as un, pose-toi cette question : est-ce que tu l’utilises vraiment à fond ?
HubSpot, par exemple, te permet de :
Centraliser tous tes contacts
Suivre chaque interaction
Segmenter ta base et scorer tes leads
Lancer des séquences d’emailing personnalisées
Automatiser les tâches les plus relou
Et tout ça, sans devoir harceler ton équipe IT à chaque modification.
Fais pas semblant : tu n’as pas le temps d’envoyer 47 mails personnalisés par jour à la main.
Avec les bons outils, tu peux automatiser :
Tes relances mail (ex : séquences avec HubSpot ou Lemlist)
Tes prises de rendez-vous (ex : Calendly intégré à ton CRM)
Tes notifications internes (Slack, email…)
Tu gagnes un temps fou, et tu ne laisses plus aucun lead passer entre les mailles du filet.
Marre de prospecter des gens qui n’ouvrent jamais tes mails ? Normal, t’as pas la bonne info.
Voici quelques outils utiles pour :
Trouver les bons contacts : Kaspr, Lusha, Dropcontact…
Vérifier les emails : Neverbounce, Hunter…
Enrichir ta base avec des infos métiers utiles : taille de boîte, techno utilisée, etc.
Plus tes infos sont fraîches, plus ta prospection est efficace et ciblée.
Tu ne peux pas améliorer ce que tu ne mesures pas. C’est là que les dashboards entrent en jeu :
Suivi du nombre de leads contactés
Taux de réponse / RDV pris
Coût par lead / canal
Conversion par commercial
Et surtout : une vue claire et en temps réel de ce qui marche… et de ce qui ne marche pas du tout.
Tu prospectes déjà, mais les résultats stagnent ? Pas de panique. Ce n’est pas une question de bosser plus, mais de bosser plus intelligemment. Voici comment booster ta stratégie sans tout refaire.
Tu n’es pas devin. Et ton premier message n’est sûrement pas le bon.
Teste différentes versions de :
L’objet de tes emails
La structure de ton message
Les CTA (appels à l’action)
Un petit changement peut faire exploser ton taux de réponse. Et ça, seul un test peut te le prouver.
Tous les leads ne se valent pas. Plutôt que de tirer dans tous les sens, priorise ceux qui ont le plus de chances de convertir.
Avec un bon système de lead scoring, tu attribues des points en fonction de :
Leur comportement (clic, visite, téléchargement…)
Leur profil (taille d’entreprise, poste…)
Leur engagement dans la conversation
Résultat ? Tu gagnes du temps et tu passes plus de temps sur les bonnes cibles.
Tu veux que la prospection décolle ? Il faut que tes équipes arrêtent de se tirer dans les pattes.
Le marketing doit générer des leads qualifiés
Le commercial doit les traiter à temps
Les deux doivent partager les infos (CRM, feedbacks, taux de conversion…)
Installe des routines de collaboration, partage des reportings, et surtout : parle la même langue.
Tu peux automatiser une séquence de mails. Tu peux planifier tes relances. Mais tu ne dois jamais oublier qu’en face, il y a un humain.
Donc :
Utilise des champs personnalisés pour ne pas faire “robot”
Soigne l’orthographe (oui, encore en 2025)
Ajoute des messages vocaux, vidéos ou LinkedIn personnalisés dans ta séquence
L’automatisation, c’est ton bras droit, pas ton clone sans âme.
Il n’y a pas une seule bonne méthode de prospection. Il y a celle qui colle à ton marché, ton offre, ta cible, et surtout… tes ressources. Le piège, c’est de copier la technique du voisin sans te poser les bonnes questions.
L’outbound marketing, c’est toi qui vas chercher le prospect. Exemple : cold email, appels à froid, messages LinkedIn.
L’inbound marketing, c’est le prospect qui vient à toi grâce à du contenu bien placé (SEO, réseaux sociaux, livres blancs…).
L’idéal ? Combiner les deux. Tu crées une vraie stratégie de prospection hybride :
Inbound pour attirer les leads chauds
Outbound pour aller chercher les bons comptes qui ne te connaissent pas (encore)
Selon ton secteur, ton produit et ton cycle de vente, tu peux jouer différentes cartes :
Social selling : parfait pour des cycles longs ou des décisions collectives (LinkedIn, posts experts, commentaires…)
Cold emailing : scalable, idéal pour tester des messages et automatiser
Prospection téléphonique : directe, mais exigeante. Elle reste puissante quand bien ciblée.
Prospection physique (salons, rendez-vous terrain) : à privilégier en B2B local ou sur des marchés de niche
Campagnes multi-canal : le top du top pour toucher ton prospect sur plusieurs fronts
Pose-toi ces questions simples :
Tu as du budget pub mais peu de temps ? → automatise avec du cold email + inbound payant
Tu es en lancement et tu dois prouver vite ? → appelle, relance, sois dans l’action
Tu vends du service à forte valeur ajoutée ? → le social selling est ton meilleur allié
Tu vises des TPE/PME pas trop digitales ? → le téléphone reste ton arme fatale
Et surtout : teste, mesure, ajuste. Il n’y a que comme ça que tu trouveras ta meilleure approche.
Faire un premier contact, c’est bien. Mais c’est le suivi qui transforme un prospect tiède en client convaincu. Et là, soyons honnêtes : 90 % des commerciaux bâclent cette partie. Résultat ? Des deals qui tombent à l’eau pour une simple relance oubliée.
Un bon workflow de prospection, c’est comme une partition : chaque note a sa place, chaque relance son moment.
Voici une séquence simple et efficace :
J+1 : mail de remerciement ou confirmation de contact
J+3 : relance 1 avec une ressource utile
J+7 : relance 2 par un autre canal (appel ou LinkedIn)
J+14 : relance finale, proposition directe ou mise en veille
Et oui, tu dois suivre ce tempo comme une horloge.
Tu n’as pas besoin de tout faire à la main. Ton CRM (genre HubSpot, au hasard) peut :
Envoyer des mails automatiquement
Créer des rappels et des tâches selon les actions du prospect
Mettre à jour les statuts selon les réponses
Objectif : zéro oubli, zéro opportunité gâchée.
T’as pas envie qu’un collègue recontacte un prospect que tu viens de relancer, hein ? Alors mets en place :
Des règles de répartition des leads
Des pipelines partagés et commentés
Des notifications internes en temps réel
Le CRM doit devenir ta source de vérité unique. Fini les fichiers à moitié remplis ou les infos orales qui se perdent.
Chaque relance doit rappeler au prospect :
Qui tu es
Ce que tu peux faire pour lui (et pourquoi maintenant)
Ce qu’il doit faire ensuite
Sois clair, concis, mais surtout : sois humain. Un message générique, c’est un message ignoré.
Tu peux avoir le meilleur feeling du monde… mais sans chiffres, tu voles à l’aveugle. Un bon plan de prospection ne vaut rien s’il n’est pas suivi, analysé et optimisé. Alors on sort les indicateurs, et on met les mains dans les datas.
Voici les indicateurs clés que tu dois absolument surveiller pour évaluer l’efficacité et le retour sur investissement de ta stratégie de prospection :
Nombre de leads générés : combien de nouveaux contacts qualifiés tu entres dans le CRM ?
Taux de réponse : quel pourcentage de prospects répond à tes sollicitations ?
Taux de rendez-vous pris : indicateur essentiel pour mesurer l’impact de tes messages
Taux de conversion : de contact à client, combien signent réellement ?
Cycle de vente moyen : combien de temps entre le premier contact et la signature ?
Coût par lead : combien te coûte chaque prospect acquis ?
ROI : combien de CA généré par rapport à ton investissement commercial ?
Taux de transformation par canal : quel canal de prospection fonctionne le mieux ?
Nombre de relances moyennes avant closing : utile pour ajuster ta séquence
Petit bonus : garde un œil sur le taux d’activation (lead qui passe à l’action) et le taux de désabonnement (ça peut indiquer un problème de ciblage ou de contenu).
Pas besoin d’un cockpit d’avion. Juste de tableaux de bord simples, à jour, que tu peux :
Partager à ton équipe (marketing, sales, direction…)
Lire rapidement pour prendre une décision
Utiliser pour tester de nouvelles approches
Exemples d’outils : HubSpot, Google Data Studio, Notion, Excel bien construit…
Tu as lancé une campagne de prospection sur LinkedIn et t’as eu zéro retour ? Pas grave. Le vrai échec, c’est de ne pas comprendre pourquoi.
Analyse :
Le canal était-il adapté ?
Le message était-il trop flou ou trop long ?
La cible était-elle bien définie ?
Le moment était-il mal choisi ?
Même chose en cas de succès : documente ce qui a fonctionné pour l’industrialiser.
Tu peux avoir la meilleure volonté du monde… si tu tombes dans ces pièges, ton plan de prospection va droit dans le mur. Alors autant les connaître pour mieux les éviter.
Saisir les infos à la main. Relancer “quand tu y penses”. Travailler sur trois fichiers différents.
Résultat ? Tu perds du temps, tu fais des erreurs, tu zappes des leads.
➡ Ce qu’il faut faire : centralise dans ton CRM, automatise au maximum, et délègue ce qui peut l’être.
“Bonjour, je me permets de vous contacter pour…” = direction la corbeille. À force de parler comme un robot, tu passes pour un spammeur.
➡ Ce qu’il faut faire : personnalise chaque message, montre que tu comprends les enjeux du prospect, et utilise un ton naturel.
Tu veux savoir pourquoi la moitié des leads ne sont jamais traités ? Parce que personne ne sait à qui ils appartiennent. Ou parce qu’ils sont jugés “pas bons” par les sales.
➡ Ce qu’il faut faire : aligne les équipes, définis des critères de qualification clairs, et mets en place un processus de transfert fluide.
Un CRM mal alimenté, c’est une usine à gaz. Fichiers en doublon, pipelines qui ne veulent rien dire, stats inutilisables… Bref, un cauchemar.
➡ Ce qu’il faut faire : forme tes équipes, nettoie ta base, crée un vrai modèle de données, et utilise les rapports de manière stratégique.
Tu “sens” que ça marche ? Mauvais signe. Tu ne peux pas progresser sans mesure concrète. Et tu ne peux pas défendre ton budget sans preuves.
➡ Ce qu’il faut faire : définis tes KPIs, construis tes dashboards, et analyse tes campagnes régulièrement.
Tu sais maintenant comment construire un plan de prospection efficace de A à Z. Pas besoin d’un master en stratégie commerciale : il te suffit d’un bon ciblage, d’un process bien rodé, des bons outils… et surtout, de régularité.
Alors ne reste pas bloqué à l’étape PowerPoint.
Commence petit, teste, ajuste, et monte en puissance.
Et si tu veux aller plus vite, éviter les pièges classiques et générer tes premiers leads qualifiés en quelques semaines, tu sais où me trouver. 😉